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« Je regrette ceux qui voudraient faire de la présidence
de la République une magistrature passive, silencieuse,
de pure représentation.
Je ne serai ni un président soliveau, ni un président
personnel. »
Biographie
Fils de boulanger, Vincent Auriol milite très tôt à
la SFIO. Elu député de Muret en 1914, il devient progressivement
l’expert financier de la SFIO. Ministre des finances dans le premier gouvernement
Blum de Front populaire, il fait adopter la loi monétaire qui rend
le « franc flottant ».
Le 10 juin 1940, il fait partie des quatre-vingt parlementaires qui
refusèrent les pleins pouvoirs à Pétain. Il entre
en résistance et rejoint Londres en 1943. Président des deux
assemblées constituantes (1945 & 1946), il est élu en
1947 premier président de la IVe République.
Rendu populaire par sa simplicité et sa bonhomie méridionale,
il exerce un rôle personnel très important favorisant l’émergence
d’une troisième force entre extrême-gauche communiste et extrême-droite
gaulliste. A l’expiration de son mandat il ne demande pas son renouvellement.
Il critiquera l’évolution constitutionnelle de la Ve République
mais restera dans sa résidence de Muret, à quelques kilomètres
de Toulouse.
Dates
clefs
1884, 27/8 |
Naissance à Revel, Haute-Garonne |
1914 |
Député |
1936 |
Ministre des finances |
1943 |
Exil pour Londres |
1945 |
Président des Assemblées constituantes |
1947, 16.1 |
Président de la République |
1954, 16.1 |
Retour à la vie civile |
1966, 1/1 |
Décès à Muret, Haute-Garonne |
Citations
« Je regrette ceux qui voudraient faire de la présidence
de la République une magistrature passive, silencieuse, de pure
représentation. Je ne serai ni un président soliveau, ni
un président personnel. »
« C’est à l’Elysée que doit siéger le
chef réel du pouvoir exécutif. »
Quelques
liens
Affaires
étrangères
Assemblée
Nationale (bio)
The
world at war (en anglais)
Site
de l'Elysée (bio)
Yahoo!
(Encyclopédie)
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