Grands occitans
François Mauriac
François Mauriac
(1885 - 1970)
Ecrivain

Bordeaux
 

François Mauriac

François Mauriac
« Je n’observe pas, je ne décris pas, je retrouve. Et ce que je retrouve, c’est le monde étroit et janséniste de mon enfance pieuse, 
angoissée et repliée, et la province où elle baignait… » 

Biographie
D’une famille bourgeoise (des propriétaires et commerçants landais), il fait ses études à Cauderan, il monte à Paris et commence à écrire. Après la première guerre mondiale, il publie une série de romans sur la vie provinciale dans lesquels il retrace les conflits de la chair et de la foi (Thérèse Desqueyroux), ou bien ceux qui opposent l’individu et la famille (Le Nœud de vipères). Il publie à la même époque des essais où il exprime ses préoccupations de catholique et d’écrivain (Souffrances et bonheur du chrétien). Il s’essaye même au théatre (Asmodée).
Engagé, il fait partie des rares catholiques français à prendre le parti des Républicains espagnols. Pendant la guerre il écrit Le Cahier noir (1943) sous le pseudonyme de Forez et reprend son activité littéraire à la Libération surtout comme collaborateur de journaux (Le Figaro, L’Express) tout en continuant à publier des romans (Le Sagouin).
L’œuvre de Mauriac est vigoureusement originale. Catholique, il a su décrire les exigences de la sensualité, les ravages que le mal opère dans les âmes, ce besoin profond de Dieu. Son œuvre n’est pas non plus exempte d’une poésie frémissante.
De ses origines bordelaises, il gardera les parfums violents, les couleurs embrasées de la terre méridionale qui constitueront non seulement un décor mais aussi un personnage essentiel de ses romans.

Dates clefs
1885, 11/10 Naissance à Bordeaux
1933 Elu à l’Académie française
1952 Prix Nobel de littérature
1970 Décès à Paris

Citations
« Tête de grand d’Espagne transfigurée par le Greco. », André Maurois
« Je n’observe pas, je ne décris pas, je retrouve. Et ce que je retrouve, c’est le monde étroit et janséniste de mon enfance pieuse, angoissée et repliée, et la province où elle baignait… Tout s’est passé comme si la porte eût été à jamais refermée en moi, à vingt ans, sur ce qui devait être la matière de mon œuvre. »
« Moins les gens ont d’idées à exprimer, plus ils parlent fort. »
« Que Dieu préfère les imbéciles, c'est un bruit que les imbéciles font courir depuis dix-neuf siècles. »

Œuvres majeures
1922 Le Baiser au lépreux
1925 Le Désert de l’amour
1927 Thérèse Desqueyroux
1932 Le Nœud de vipères
1933 Le Mystère Frontenac
1938 Asmodée
1951 Le Journal

Quelques liens
Les destins de Malagar (Maison famliale de Mauriac)
Yahoo! (Encyclopédie)
Entre vigne et Garonne (Route François Mauriac)
Académie française (Bio)
Académie de Strasbourg
Maison natale à Bordeaux