Grands occitans
Adolphe Thiers
Adolphe Thiers
(1797 - 1877)
Homme politique
Premier Président
de la 
IIIe République
(1871 - 1873)

Marseille

Adolphe Thiers
Portrait de Léon Bonnat

Adolphe Thiers
Une caricature facile

Lettre de démission
Lettre de démission
du 24 mai 1873

Timbre Adolphe Thiers
Timbre poste

Adolphe Thiers
« Quand je fus chargé des affaires, j’eus immédiatement cette double préoccupation de conclure la paix et de soumettre Paris. »

Biographie
Premier président de la IIIe République, Adolphe Thiers est né à Marseille d’une mère grecque et d’un père docker. Après des études de droit à Aix, il devient avocat puis journaliste libéral à Paris. Il devient rapidement un des hommes en vue de l’opposition au régime monarchique et un défenseur de la théorie d’une monarchie strictement parlementaire.
Elu député d’Aix en 1830, il devient sous-secrétaire d’Etat aux finances de Louis-Philippe la même année, puis Ministre de l’intérieur en 1832, Président du Conseil en 1836. Démis peu après, cet historien reprend son Histoire du Consulat et de l’Empire. Mais ce politique né, reprend du service en 1840 comme Président du Conseil et rechute peu de temps après sur la question d’Orient.
Réélu député en 1848, il soutient la candidature à la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte avant de rompre avec lui fin 1849, lançant un avertissement contre la dérive impériale du régime. Exilé en Suisse après le coup d’Etat de 1851, il est autorisé à rentrer en 1852 et se fait le défenseur des libertés.
Après la défaite contre les Allemands en 1870, il  négocie la paix et ses conditions avec Bismark. Il est élu Président de la République en 1871. Quittant Paris pour Versaille avec le Parlement en 1871, il doit faire face à l’insurection de la Commune qu’il écrase par les armes. 
Il fut l’artisan du redressement de la France, clôturant le dossier allemand, réorganisant les finances et l’armée, contrôlant les ambitions des monarchistes. Le 17 mars 1873, l’Assemblée Nationale votait à l’unanimité que Thiers avait « bien mérité de la patrie ». 
Avec son corps de nabot couronné d’un masque de prud’homme méphistophélique, son toupet blanc et ses lunettes, Thiers fut la cible joyeuse des caricaturistes de son temps.
Abattu peu après par la coalition des monarchistes, il devint le chef du parti républicain. Il meurt en 1877, un mois avant les élections qui marquèrent la consolidation définitive du régime qu’il avait contribué à fonder.

Dates clefs
1797, 16/4 Naissance à Marseille
1830, 10 Député d’Aix
1832 Ministre de l’intérieur
1833 Elu à l’Académie française
1836, 2 Président du Conseil
1840 Président du Conseil (bis)
1851 Exil en Suisse
1871, 31/8 Président de la République
1873, 24/5 Retour à la vie civile
1877, 3/9 Décès à Saint-Germain en Laye

Citations
« Quand je fus chargé des affaires, j’eus immédiatement cette double préoccupation de conclure la paix et de soumettre Paris. », Souvenirs

Quelques liens
Châteaux de Versailles
Affaires étrangères (Bio)
Académie française (Bio)
Yahoo! (Encyclopédie)