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« Je n’observe pas, je ne décris pas, je retrouve.
Et ce que je retrouve, c’est le monde étroit et janséniste
de mon enfance pieuse,
angoissée et repliée, et la province où
elle baignait… »
Biographie
D’une famille bourgeoise (des propriétaires et commerçants
landais), il fait ses études à Cauderan, il monte à
Paris et commence à écrire. Après la première
guerre mondiale, il publie une série de romans sur la vie provinciale
dans lesquels il retrace les conflits de la chair et de la foi (Thérèse
Desqueyroux), ou bien ceux qui opposent l’individu et la famille (Le
Nœud de vipères). Il publie à la même époque
des essais où il exprime ses préoccupations de catholique
et d’écrivain (Souffrances et bonheur du chrétien).
Il s’essaye même au théatre (Asmodée).
Engagé, il fait partie des rares catholiques français
à prendre le parti des Républicains espagnols. Pendant la
guerre il écrit Le Cahier noir (1943) sous le pseudonyme
de Forez et reprend son activité littéraire à la Libération
surtout comme collaborateur de journaux (Le Figaro, L’Express)
tout en continuant à publier des romans (Le Sagouin).
L’œuvre de Mauriac est vigoureusement originale. Catholique, il a su
décrire les exigences de la sensualité, les ravages que le
mal opère dans les âmes, ce besoin profond de Dieu. Son œuvre
n’est pas non plus exempte d’une poésie frémissante.
De ses origines bordelaises, il gardera les parfums violents, les couleurs
embrasées de la terre méridionale qui constitueront non seulement
un décor mais aussi un personnage essentiel de ses romans.
Dates
clefs
1885, 11/10 |
Naissance à Bordeaux |
1933 |
Elu à l’Académie française |
1952 |
Prix Nobel de littérature |
1970 |
Décès à Paris |
Citations
« Tête de grand d’Espagne transfigurée par le
Greco. », André Maurois
« Je n’observe pas, je ne décris pas, je retrouve.
Et ce que je retrouve, c’est le monde étroit et janséniste
de mon enfance pieuse, angoissée et repliée, et la province
où elle baignait… Tout s’est passé comme si la porte eût
été à jamais refermée en moi, à vingt
ans, sur ce qui devait être la matière de mon œuvre. »
« Moins les gens ont d’idées à exprimer, plus
ils parlent fort. »
« Que Dieu préfère les imbéciles, c'est
un bruit que les imbéciles font courir depuis dix-neuf siècles.
»
Œuvres
majeures
1922 |
Le Baiser au lépreux |
1925 |
Le Désert de l’amour |
1927 |
Thérèse Desqueyroux |
1932 |
Le Nœud de vipères |
1933 |
Le Mystère Frontenac |
1938 |
Asmodée |
1951 |
Le Journal |
Quelques
liens
Les
destins de Malagar (Maison famliale de Mauriac)
Yahoo!
(Encyclopédie)
Entre
vigne et Garonne (Route François Mauriac)
Académie
française (Bio)
Académie
de Strasbourg
Maison
natale à Bordeaux
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